jeudi 3 mars 2016

Question de genre: Les amazones

Les déesses intérieures étaient de nouvelles déesses, du coup, elles étaient bien plus immatures que leurs prédécesseurs. Ainsi, quand elles créèrent les lutins, elles furent vite en désaccord sur la manière dont il fallait encadrer ce jeune peuple.

Le plus gros désaccord vint entre Gespéra et Géos. En effet, Gespéra reprochait à sa sœur de trop favoriser les hommes par rapport aux femmes. Géos signifia que ce n'était pas vrai, que chacun avait besoin de l'autre mais que c'était simplement dans des domaines différents.

Cela sonna comme un défi aux oreilles de son impétueuse sœur: Elle voulut lui prouver que les femmes n'avaient pas besoin des hommes et pour se faire elle choisit quelques lutines auxquelles elle donna pour mission de fonder une cité ailleurs. Et pour qu'elles puissent accomplir leur mission dans les meilleures conditions, Gespéra les dota d'une force physique égale à celle d'un homme. Ces femmes furent appelées les amazones. Elles cultivèrent l'esprit d'indépendance qu'elles avaient hérité de leur déesse pour devenir un peuple de guerrières qu'aucun homme ne pouvait faire plier.

Il restait cependant à Gespéra un problème: La perpétuation de la race. Elle consentit donc à faire apparaître un mâle mais elle fit en sorte qu'il n'en naîtrait qu'un seul par génération. En tant qu'élu de cette fière déesse, il bénéficia lui aussi d'une force physique importante. Mais la sienne était supérieure à celle de n'importe quel autre homme. Ses magnifiques amazones se devaient d'avoir un homme à la hauteur pour qu'ensemble ils fassent de beaux enfants.

Un seul homme pourtant, ne pouvait décemment renouveler tout une race à chaque génération, il ne pouvait que faire en sorte que le patrimoine génétique ne se perde pas au fil des métissages. C'est pourquoi les amazones se devaient de s'unir aussi auprès des autres races. Cependant, leurs caractéristiques spécifiques ne se conservait que dans le cas d'une union avec un lutin. Il s'installa alors une coutume stricte qui interdisait à tout mâle non-lutin d'entrer sur leur territoire sous peine de mort. Les lutins, quant à eux, s'ils étaient autorisés à séjourner ne purent jamais reprendre le pouvoir sur ces redoutables guerrières et les craignaient au point de les laisser tranquillement vivre en marge d'eux. Peu furent ceux qui entraient sur leur territoire de leur plein gré.

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